Un centre urbain maya a été dernièrement découvert par un groupe d’archéologues. Il comprend des pyramides et des terrains de jeu de balle.
Le site a été découvert lors d’un récent relevé lidar sur la péninsule du Yucatán.
Le lidar est un outil de relevé aérien qui utilise des impulsions laser pour mesurer les distances.
Il permet de créer des topographies 3D détaillées des forêts, en supprimant les arbres pour révéler le sol caché, transformant ainsi l’archéologie en Amérique centrale et du Sud.
Les scientifiques voulaient répondre à une question simple : si les Basses Terres mayas étaient véritablement densément peuplées, ou c’est une illusion due à la concentration de sites connus dans la région.
Les savants de l’université Tulane, L. Auld-Thomas et F. Estrada-Belli, ont voulu tester la densité de population de la région de Campeche pendant la période classique maya (250-900).
Ils ont choisi plusieurs zones de forêt inexplorées au hasard.
Leurs découvertes confirment une hypothèse acceptée : un urbanisme à faible densité s’étendait dans ces forêts tropicales.
Ils ont expliqué qu’ils n’ont pas seulement découvert des zones rurales et de petits villages, mais ils ont également trouvé une grande ville avec des pyramides, près de la seule route de la région, un endroit où les habitants cultivent depuis des siècles.
Les chercheurs ont appelé la ville Valeriana qui, selon eux, n’a jamais été l’objet de fouilles.
Sur 4 000 acres, les infrastructures agricoles et d’implantation humaine occupent chaque recoin, avec des aménagements paysagers à l’ouest et au sud.
On voit désormais à quel point les anciens Mayas ont transformé leur environnement pour soutenir une société complexe et durable.
Selon les archéologues, l’exploration des jungles d’Amérique centrale est encore loin d’être entièrement découverte.