Menée en ligne auprès de 1 453 adolescents américains âgés de 13 à 17 ans et de leurs parents, cette enquête, réalisée du 26 septembre au 23 octobre, a permis de constater que 72 % des adolescents se sentent souvent “en paix” sans leur smartphone, tandis que 44 % avouent ressentir une forme d’anxiété de séparation. Une majorité des adolescents estime que leurs smartphones facilitent principalement le suivi de leurs passions et intérêts, plutôt que d’améliorer leurs compétences sociales ou leurs résultats scolaires.
En ce qui concerne l’utilisation excessive, 44 % des adolescentes estiment passer trop de temps sur leur smartphone, comparé à 33 % des garçons. Bien que la majorité des adolescents ne prennent pas de mesures pour limiter leur utilisation du téléphone, un nombre significatif de filles (41 %) et de garçons (32 %) ont pris des mesures pour limiter spécifiquement l’utilisation des réseaux sociaux et des applications multimédias. De plus, une grande partie des adolescents (72 %) se sentent apaisés et même heureux lorsqu’ils passent une journée sans leur téléphone, bien que seulement 39 % admettent se sentir seuls sans cet appareil.
Les données suggèrent que les adolescents d’aujourd’hui sont conscients des impacts sociétaux des smartphones, incluant le “text neck”, les déficits sociaux, la surconnexion, et les risques de détresse mentale liés aux réseaux sociaux. Ils semblent être plus conscients de ces défis que leurs parents ne le supposent. Par exemple, les adolescents sont plus susceptibles que leurs parents de remarquer que les smartphones peuvent provoquer des distractions lors des interactions familiales. Ce constat indique une évolution progressive de la compréhension et de la gestion de l’utilisation des smartphones parmi la jeunesse.
En résumé, cette étude optimiste montre que les adolescents sont en train d’apprendre à modérer leur utilisation des smartphones et à faire face à la dépendance potentielle, ce qui suggère une adaptation progressive aux nouvelles technologies au fil du temps.